Les effets immédiats de la crise de coronavirus sur l’emploi

Non à la Réforme Macron

Alors qu’au niveau national la presse «mainstream» prépare, par la fabrique du consentement (exemple avec continental et 11 ans après…), à encore faire accepter des licenciements boursiers, revenons sur les réalités de ce début de crise avec les inscrits demandeurs d’emploi.

Sur les deux mois du début du confinement, au plan national, le nombre d’inscrits demandeurs d’emploi (toutes catégories) à Pôle emploi est en augmentation. Il passe en février de 6 442 880 à 6 691 250. Soit 248 370 inscrits demandeurs d’emploi en plus. Nous avons donc une augmentation de 3,85% en deux mois.

Regardons en détail la ventilation des travailleurs demandeurs d’emploi inscrits.

La catégorie A, celle de ceux qui n’ont pas travaillé dans le mois, passe de 3 595 480 à 4 439 630. Soit une augmentation de 844 150, 23,48% en plus (entre 1 sur 5, et 1 sur 4 en plus) de travailleurs sans activité.

La catégorie B, celle des travailleurs pauvres, passe de 743 930 à 621 580. Donc 122 350 qui sont passé en catégorie A (baisse de 16,4%).

La catégorie C, celle des travailleurs précaires, passe de 1 382 040 à 931 820. Donc 450 220 sont passé en catégorie A (32,6% de baisse, 1 sur 3).

La catégorie D, celle des formations, des maladies (inaptitudes professionnelles, accidents du travail, etc.) et des maternités, passe de 355 080 à 346 110.

La catégorie E, le fourre tout le reste (reconversions auto entrepreneurs, contrats aidés financièrement pour l’employeur, etc.), passe de 366 350 à 352 110.

Soit une perte d’inscriptions en catégorie D et E (8970 + 14240) de 23 210, et un passage de 23 210 en catégorie A (3,2%).

Tout ceci permet à notre presse «mainstream» de masquer que les politiques ultralibérale depuis 10 ans on fait augmenter de 3 000 000 le nombre d’inscrits demandeurs d’emploi, et que c’est pour cela que nos milliardaires se gavent, répartition de la richesse produite au possédants au détriment de ceux qui la produise. Sachant que des milliards d’euros des banques centrales et les reversements de dividendes on été effectués pour ces possédants pendant cette crise sanitaire.

Avec cette crise sanitaire nous avons vu l’état de destruction sur l’économie productive de la France et de celle de l’état.

La conclusion est qu’en période de crise ce sont les travailleurs les plus précaires, ceux qui produisent la richesse, qui subissent les effets économiques en premier. Alors que les aides des gouvernements vont en premier vers les plus nantis de la société, et que les rentes pour ces plus riches sont garanties (dividendes). Et ce sont pourtant bien ces rentiers qui, par leurs trafics d’influences sur les décisions politiques et de nos administrations, sont responsables de la gravité de ce qui nous arrive avec leurs mauvaises gestions de l’état et de l’économie réelle.

Syndicats et adhérents CGT construisez ce rapport de force qui nous permettra d’inverser cette situation dans nos entreprises, puis dans la société.

Mobilisez-vous et devenez acteur d’un avenir meilleur !

Pour ce qui est du régional c’est la même situation économique :

Imprimer cet article Télécharger cet article

2 réactions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *