Réalités des politiques économiques sur les inscrits demandeurs d’emploi

Propagande libérale sur l’emploi

Depuis des décennies nous entendons la propagande médiatique nous expliquer que nos dirigeants font ces choix économiques d’idéologie libérale pour favoriser l’emploi.

L’Union Locale de Montpellier profite de sa proximité avec l’informatique nationale de Pôle emploi pour vous informer des réalités sur ces inscrits demandeurs d’emploi dans leurs systèmes informatiques depuis 1996.

Les inscrits de 1996 à Octobre 2021

Les inscrits demandeurs d'emploi de 1996 à Octobre 2021

Ce graphique nous donne la totalité des inscrits demandeurs d’emploi. de 1996 à Octobre 2021. Ce sont les données de Pôle emploi des demandeurs d’emploi enregistrées dans le central informatique de traitement des demandeurs d’emploi (ex Unédic).

Nous pouvons déjà voir, que contrairement à la propagande médiatique de nos médias de milliardaires, les politiques libérales de flexibilisation de l’emploi et de départs retardés à la retraite (mises en place surtout depuis les années 2008) ont fait exploser le nombre d’inscrits demandeurs d’emploi avec 3 Millions en plus en 10 ans.

On peut aussi voir sur ce graphique, contrairement à ce que raconte les faux experts économiques de plateaux médiatiques, qu’on sait aussi estimer statistiquement en nombre de non inscrits l’effet de la réduction du temps de travail des 35h.

0,9 Million d’inscrits demandeurs d’emploi en moins avec la mise en place des 35h en 2 ans

On peut même voir, ce dont ne nous parle plus la presse des possédants de la banque de placements, les effets du «Papy Boom».

0,9 Million d’inscrits demandeurs d’emploi en moins en 4 ans avec le début du «Papy Boom»

Tout ceci est un fait statistique sur les données informatiques des inscrits demandeurs d’emploi (pas des théories probabilistes universitaires ou idéologiques médiatiques).

Actuellement globalement on en est à 6,5 millions de personnes en situation de précarité salariale (CDD à vie et autres). Et là-dessus il faut rajouter les RSA et autres non-inscrits demandeurs d’emploi (comme les ubérisés par exemple).

Les catégories de 1996 à Octobre 2021

Maintenant regardons en détail les catégories de 1996 à Octobre 2021. Nous pouvons voir, dans l’actualité ressente du COVID, que pour les salariés ce sont les précaires des catégories B, et C qui ont été le plus touché. Pour ce qui est des demandeurs d’emploi sans activité, on peut voir que sur 10 ans cela a augmenté de 1,5 Million pour atteindre 3,5 Million au total, soit plus de 75% d’augmentation ! (de 2008 à 2018).

On voit aussi les travailleur précaires des catégories C passer de 500 mile à 1,5 millions. Soit une augmentation du travail précaire de plus de 200% en 10 ans. Et pour la catégorie B on passe de 500 mile à 780 mile, soit plus de 55% de travailleurs pauvres en plus.

Les jeunes de 30 ans et moins

Total des inscrits de moins de 30 ans de 1996 à Octobre 2021

Catégories des inscrits de moins de 30 ans de 1996 à Octobre 2021

Nous avons 1,9 million de moins de 30 ans comme travailleurs précaires. Dont 1 million sans activité tout court. Les sans emplois depuis les 35h sont dans une fourchette de 800 000 à 1 300 000, mais sont en dessous ce qu’il y avait fin années 90 et début 2000.

Les séniors

Inscrits demandeurs d'emploi de 45 ans et plus de 1996 à Octobre 2021

Catégories pour les 45 ans et plus inscrits demandeurs d'emploi de 1996 à Octobre 2021

C’est peut-être le graphique le plus parlant. Ils ont virés les séniors des entreprises de 2008 à 2018. Pour passer de 1 Million à 2,4 Million, soit 140% d’augmentation en 10 ans !

On peut remarquer que les sans activité en 10 ans sont passés de 600 mile à 1,35 Million, soit 125% de séniors en plus mis en pauvreté (avec les cotisations en moins pour nos retraites). Et pour ce qui est du passage en travailleurs précaires, on passe de 150 Mile à 600 Mile aujourd’hui. Soit plus de 230% en plus de séniors en travail précaire. Pour la catégorie B on passe de 130 Mile à 280 mile, soit 115% d’augmentation de sénior travaileur pauvres.

Discrimination de genre dans la recherche d’emploi

Là on voit que la discrimination sexué à l’emploi ne s’exerce pas pour les plus jeunes, mais bien pour les femmes séniors.

Alors que les évasions/optimisations et cadeaux fiscaux explosent les centaines de milliards d’euros par ans, on ne peux pas dire que la gestion libérale de l’économie soit une solution et encore moins un Succès !

C’est pour tout cela que la CGT demande une meilleure répartition des richesses pour ceux qui les produisent, les travailleurs, et revendique comme solution la redistribution au travailleurs par :

  • l’impôt important aux rentiers du placement,
  • ou la nationalisation des biens communs.

Tout cela pour ceux qui détruisent nos emplois et notre économie, les capitalistes de la banque de placements…

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